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Et si on chantait ?

 

Afin de partager nos idées et nos messages de la manière qui nous ressemble le plus — avec convivialité et proximité — nous avons choisi la chanson. 

Créées sur un ton festif et populaire, ces musiques sont notre façon de faire entendre notre voix, de rassembler, et de faire vibrer Bergilers avec des refrains qui nous parlent à tous.


Touche pas au Cl’ap !

C’est pas un château, c’est pas un bijou, Mais c’est là qu’on se retrouve tous. Un bal, des œufs, des cris d’enfants, Un peu de musique et du vin blanc. C’est pas une salle, c’est un lien, Entre la prairie et les voisins. Et ceux qui veulent la balayer, Ont jamais mis les pieds en juillet. Touche pas au Cl’ap ! Touche pas à ça ! C’est notre salle, Et elle reste là. C’est pas un chiffre sur un papier, C’est là qu’on vit, qu’on sait rêver. C’est pas un bien pour spéculer, C’est un village qu’on veut garder. Et si l’évêché dit : “à vendre !” Nous on répond : faut pas s’y méprendre. On n’est pas seuls dans cette histoire, Et c’est le cœur qu’on vient faire voir. Touche pas au Cl’ap ! Touche pas à ça ! C’est notre salle, Et elle reste là. Le Cl’ap, c’est l’âme de nos saisons, C’est les voisins qui font maison. C’est les bénévoles qu’on oublie, Mais qui fabriquent notre vie. C’est pas passé, c’est pas fini, C’est pas à eux d’en décider. C’est à nous tous de dire tout haut : "Touchez pas à notre bravo !" Touche pas au Cl’ap ! Touche pas à ça ! C’est notre salle, Et elle reste là. On n’est pas contre, on est pour, Pour que la salle vive chaque jour. Pour les grands jeux, les petits plats, Pour les fous rires, les bras en bas. On fait pas la guerre, on fait des fêtes, Et ça, franchement, c’est pas une dette. Alors Monsieur, Madame, Monseigneur, Écoutez bien le cœur des cœurs. Touche pas au Cl’ap ! Touche pas à ça ! C’est notre salle, Et elle reste là.
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Et maintenant

Tu fais des fêtes, des jeux, des bals Tu montes des tables pour le bal local Tu distribues des verres, des chips Tu comptes pas les heures, t’en fais pas d’bénéfices T’appelles ça la vie, t’appelles ça le lien Mais un matin, on t’dit "ça s’arrête, c’est plus rien" Trois noms signent, sans discussion La salle est vendue, fin des saisons Ils vendent pas un mur, Ils vendent les souvenirs en filigrane C’est plus pratique, moins dur Qu’une fête de village avec des âmes On nous dit : "C’est bien réfléchi" Mais ça s’fait sans même un merci Alors on fait quoi ? Et maintenant ? On vend, on vend, on vend… Et c’est légal ? Pas sûr. Et en plus c’est pas moral. Et maintenant ? On remballe les guirlandes, on baisse les bras ? Et maintenant ? On vend, on vend, on vend… alors on crie ? Tu vois les enfants qui courent sur l’pré Tu penses aux anciens qui l’ont posée brique par brique T’entends les rires de la foire aux vins Et tu sais qu’y a rien d’aussi authentique Mais on parle rendement, on parle bilan On met des chiffres là où y’avait du vivant On calcule tout, sauf l’attachement À ce qui tient tout l’village depuis longtemps Et maintenant ? On vend, on vend, on vend… Et c’est légal ? Pas sûr. Et en plus c’est pas moral. Et maintenant ? On vend les samedis, on vend les chœurs On vend le Cl’ap, et puis les cœurs. On danse sur des souvenirs On bouge sur des silences On fait la fête, mais on sait Qu’ils veulent ranger le chapiteau Et maintenant ? On vend, on vend, on vend… Et le Cl’ap ? Il s’accroche, il lâche pas. Et maintenant ? On vend, on vend, on vend… Mais nous on tient, on lâche pas.
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SLAM - Pas à vendre

Y’a des murs en briques et des mains derrière, Des voix d’enfants, des sourires fiers. Y’a l’histoire d’un village, debout sans phare, Des tables dressées, des bals le soir. On l’a pas volée, on l’a faite ensemble, Avec du cœur, pas juste pour décembre. La salle et la prairie, c’est pas du béton, C’est l’âme d’ici, c’est nos saisons. Pas à vendre, pas à oublier, C’est pas un prix qu’on peut lui coller. Pas à vendre, pas à raser, C’est un cadeau qu’on veut garder. C’est à nous, c’est pas à toi, C’est pour les mômes et les grands-parents. C’est pas du vide, c’est notre voix, C’est le Cl’ap, et c’est vivant. Y’a des concours de tracteurs l’été, Des vinyles, du vin, des sabots usés. Y’a du wallon qui traîne dans les coulisses, Et des souvenirs collés à chaque notice. Y’a des fêtes qui brillent sans paillettes, Et des grands qui dansent sans étiquette. On veut pas d’guerre, on veut pas d’scandale, Mais juste garder notre cathédrale. Pas à vendre, pas à oublier, C’est pas un prix qu’on peut lui coller. Pas à vendre, pas à raser, C’est un cadeau qu’on veut garder. C’est à nous, c’est pas à toi, C’est pour les mômes et les grands-parents. C’est pas du vide, c’est notre voix, C’est le Cl’ap, et c’est vivant. Monsieur le Gouverneur, Monseigneur aussi, On veut du dialogue, pas des silences polis. On demande rien qu’un peu d’écoute, Car ce qu’on construit ne s’efface pas d’un doute. Pas à vendre, pas à oublier, C’est pas un prix qu’on peut lui coller. Pas à vendre, pas à raser, C’est un cadeau qu’on veut garder. C’est à nous, c’est pas à toi, C’est pour les mômes et les grands-parents. C’est pas du vide, c’est notre voix, C’est le Cl’ap, et c’est vivant.
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On m’fera pas taire (Remastered)

Monsieur l’Président, vous m’attaquez, Pour quelques phrases, un peu trop claires. Vous dites calomnie, diffamé, Mais j’vois surtout qu’vous aimez pas l’air. Celui du doute et des questions, Celui qu’soulèvent les citoyens. Mais moi j’défends pas une opinion, Je défends juste nos lendemains. On m’fera pas taire, C’est tout un village qu’on éclaire. Les murs ont vu danser nos mères, Et j’compte bien qu’on les éclaire. On m’fera pas taire, Même sous plainte et colère. J’ai des mots comme des pierres, Et l’amour d’un coin de terre. Je dis ce qu’je pense, sans insultes, Mais ça dérange, faut que ça cesse ? Ce n’est pas moi qui ai mis en culte Les souvenirs d’une salle en liesse. On veut qu’ça reste lieu vivant, Pas une ligne dans un bilan. Monsieur l’Président, entendez, C’est pas moi qu’vous devriez juger. On m’fera pas taire, C’est tout un village qu’on éclaire. Les murs ont vu danser nos mères, Et j’compte bien qu’on les éclaire. On m’fera pas taire, Même sous plainte et colère. J’ai des mots comme des pierres, Et l’amour d’un coin de terre. J’vous souhaite pas le mal, Monsieur, Mais j’vous souhaite un jour de comprendre Qu’on s’bat pas contre vous, mais mieux : Pour que le village puisse s’défendre
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Pas sans nous (Remastered)

On n’a pas crié quand il pleuvait, On a repeint quand tout s’effritait. On a monté les tables, planté les tonnelles, Sans jamais penser qu’un jour, ça chancelle. Y’avait les mains, y’avait les cœurs, Les jours d’été, les feux, les heures. C’était pas grand, mais c’était à nous, Et c’est pour ça qu’on reste debout. Pas sans nous, pas sans l’histoire, Pas sans la salle et sa mémoire. Pas sans le Cl’ap, pas sans la vie, Pas sans la prairie qu’on bénit. Ce n’est pas à vendre, ce n’est pas à fuir, Ce qu’on a bâti, vous n’allez pas l’éteindre. On n’est pas contre, on est pour ici, Et on sera là… jusqu’à l’infini. Ils décident à trois dans une salle vide, Sans voir nos fêtes, nos cris timides. Ils disent “c’est trop vieux”, “ça coûte trop cher”, Mais nous on y voit tout un univers. Cette salle, c’était un don, pas un marché, Un geste d’amour qu’on veut pas brader. C’est pas un bien, c’est une mission, Un héritage, pas une option. Pas sans nous, pas sans l’histoire, Pas sans la salle et sa mémoire. Pas sans le Cl’ap, pas sans la vie, Pas sans la prairie qu’on bénit. Ce n’est pas à vendre, ce n’est pas à fuir, Ce qu’on a bâti, vous n’allez pas l’éteindre. On n’est pas contre, on est pour ici, Et on sera là… jusqu’à l’infini. On n’a pas d’costume, on n’a pas d’fonction, Mais on a des souvenirs, on a des chansons. Et même si c’est pas écrit dans la loi, On ne vend pas ce qui bat en soi. Pas sans nous, pas sans l’histoire, Pas sans la salle et sa mémoire. Pas sans le Cl’ap, pas sans la vie, Pas sans la prairie qu’on bénit. Ce n’est pas à vendre, ce n’est pas à fuir, Ce qu’on a bâti, vous n’allez pas l’éteindre. On n’est pas contre, on est pour ici, Et on sera là… jusqu’à l’infini.
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Depuis des années, on fait vivre ce lieu

Depuis des années, on fait vivre ce lieu Sans salaire, sans bruit, mais avec les yeux Plein d’étoiles et de lampions, Pour les mômes, les voisins, les chansons. Y’a pas de vitraux, pas d’autel, Mais c’est sacré, c’est essentiel. Une prairie, des tables, des mains tendues, Et c’est tout un village qui s’est construit dessus. Touchez pas à notre salle ! Touchez pas à nos valeurs ! C’est ici qu’le village respire, C’est ici qu’bat notre cœur. Trois signatures, une décision, Et tout s’effondre sans discussion. Pas d’écoute, pas de respect, Même l’Église ferme les guichets. Mais vendre l’âme d’un territoire, C’est pas un acte qu’on peut faire dans le noir. On n’est pas d’accord, on le dit fort, Et on lâchera pas le décor. Touchez pas à notre salle ! Touchez pas à nos valeurs ! C’est ici qu’le village respire, C’est ici qu’bat notre cœur. C’est pas qu’une salle, c’est un lien Entre les jeunes et les anciens C’est pas un "bien", c’est un bien commun Qui n’a pas de prix, pas de terrain. On s’est donné, on s’est retroussé Pour que cette histoire continue d’exister. Alors on s’battra, on se relèvera, Et jusqu’au bout, on la défendra ! Touchez pas à notre salle ! Touchez pas à nos valeurs ! C’est ici qu’le village respire, C’est ici qu’bat notre cœur.
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